Au service des travailleurs et
des
|
Source : People's Weekly World Le gouvernement américain vient de condamner le cinéaste Oliver Stone, ainsi que quatre de ses associés" à payer une amende de 6 322$ pour avoir voyager illégalement à Cuba. Le gouvernement américain interdit en effet à tous ses citoyens de se rendre dans ce pays; cela fait partie des mesures de blocus imposées par les USA contre Cuba. Stone s'est rendu en 2002 et en 2003 à Cuba pour faire un film sur Fidel Castro intitulé "Comandante". Des rumeurs veulent que cette amende, imposée par le Département du Trésor, aurait été décidée suite à certaines remarques faites par Stone l'an dernier, alors qu'il était en Espagne, à propos de Fidel Castro. Il aurait alors déclaré, en parlant du dirigeant cubain, qu'il était un homme très cultivé et un survivant. "J'admire sa révolution, sa confiance en lui-même et son honnêteté", aurait-il entre autre dit. L'amende n'est peut-être pas très élevée mais le simple fait qu'elle est été imposée démontre l'entêtement du gouvernement Bush à refuser toute forme de concessions au niveau d'une éventuelle normalisation des rapports entre ces deux pays. La pression monte, au sein de l'opinion publique américaine, pour forcer cette administration à modifier son attitude face à Cuba. Pour produire son film, "Comandante", Oliver Stone a suivi pendant 30 heures le leader cubain. Ce dernier avait demandé, comme condition pour que Stone puisse le suivre pendant tout ce temps, qu'il puisse éventuellement demander l'arrêt du filmage, ce qu'il ne fit jamais. Dans le film, on voit aussi bien Oliver Stone que Fidel Castro déambuler dans les rues, aller au restaurant, rencontrer des gens. Une section du film particulièrement frappante est quand Fidel Castro et Oliver Stone se rendent rencontrer les étudiants et étudiantes d'une école de médecine et discutent entre autre avec deux étudiantes noires provenant de New York et qui sont là parce qu'elles ne pouvaient payer les frais de scolarité imposées aux États-Unis pour ceux et celles qui veulent faire des études universitaires. À Cuba, il n'y a aucun frais de scolarité au niveau universitaire et les étudiants et étudiantes reçoivent même une allocation pour leurs dépenses. On voit également Fidel Castro parler des films qu'il aime le plus, ce qui pensait de Khrouchtchev, ce qu'il pense quarante ans plus tard de la fameuse crise des missiles, et aussi de bien d'autres choses. Ce film fut présenté il y a déjà quelques temps sur les ondes de Radio-Canada anglais, mais jamais au niveau de Radio-Canada français. Il est disponible en anglais et en espagnol.
La Voix du Peuple - Mis à jour : le 12 janvier 2007. |