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Par André Parizeau
Porte parole du PCQ

 

Questionné sur le plateau de Tout le monde en parle, alors qu'il était justement l'un des invités, lors de l'émission du 8 février, l'ex-premier ministre péquiste, Bernard Landry, avait ceci à dire en parlant de Pierre Karl Péladeau : c'est une personne "cultivée".

Parlant de la direction du Journal de Montréal, Bernard Landry devait également souligner combien il appréciait le fait que ce journal était capable d'embaucher des souverainistes comme Lise Payette ou Joseph Facal et comment il ne fallait pas non plus oublier que les employéEs de ce journal sont très bien payés.

Moi, si j'avais aussi été sur le plateau, j'aurai voulu savoir de la bouche de Bernard Landry si le fait de briser les lois, comme le fait Pierre Karl Péladeau, était aussi le signe d'un être cultivé et intelligent.  Et tant qu'à y être, je lui aurait également demandé, en guise de sous question, si la politique consistant à ramener en arrière socialement les gens, tel que le fait encore une fois Pierre Karl Péladeau, était aussi sa propre vision à lui pour aller vers un monde plus "juste" et plus "progressiste" ...

D'autres auraient tout aussi bien pu lui rappeler qu'il existe en même temps un certain nombre de différences notables entre une personne comme Lise Payette et quelqu'un comme Joseph Facal.  De toute évidence, la première sait ce que veut dire le mot "solidarité", tandis que l'autre semble plutôt avoir une vision tronquée du même mot.  A moins bien sûr que sa vision d'être solidaire ne soit pas avec le même monde.  Enfin ...

Bernard Landry nous a dit qu'il avait, de son côté, compris et c'est pourquoi il ne collaborerait plus au Journal de Montréal.  Mais a-t-il vraiment compris ?

Louise Harel est également une ex-député et ministre péquiste.  Son appui aux lockoutéEs n'en est pas moins clair et non équivoque.

De toute évidence, ce n'est pas parce qu'on se dit souverainiste, et qu'on a même été premier ministre pendant un temps, qu'on est forcément plus intelligent ...

 

 


À propos du mot "solidarité" :

Voici la définition du Petit Robert :
Relation entre personnes ayant conscience d’une communauté d’intérêt, qui entraîne, pour les unes, l’obligation morale de ne pas desservir les autres et de leur porter assistance.

La définition est également sur le site des lockoutéEs du Journal de Montréal.

 

 



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