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Dans le secteur des médias, les syndicats du journal de La Presse, de la Gazette (eux-mêmes sans contrat de travail), et du Journal de Québec, ont déjà fait part de leur appuis.
Le leader syndical, au Journal de Québec, Denis Bolduc, n'a pas hésité à souligner que la société éditrice Quebecor est encore plus exigeante avec ses syndiqués de Montréal qu'elle ne l'a été avec ceux de Québec. Au Journal de Québec, les employés sont syndiqués au SCFP (FTQ), tandis que ceux au Journal de Montréal sont plutôt regroupés à la CSN. Qu'importe les différences d'ordre d'allégeance, face à un patron comme Pierre Karl Péladeau, il faut faire front commun.
Denis Bolduc est revenu dès le 26 janvier pour souligner que les syndicats du SCFP utiliseront tous les recours possibles pour s'assurer que le travail effectué par le personnel syndiqué du Journal de Québec ne soit pas réutilisé pour le Journal de Montréal. "Solidaires, les syndiqués du Journal de Québec vont redoubler de vigilance", de dire ce dirigeant syndical.
De son côté, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) n'a pas perdu de temps pour exiger de la part de Quebecor qu'elle respecte une récente décision de la Commission des relations de travail, en lien avec le conflit qui vient juste de finir au Journal de Québec, et qui avait condamné l'entreprise pour ne pas avoir respecté la loi anti-briseurs de grève lors de cet autre conflit. Quebecor a porté ce jugement en appel.
Sur une note plus négative, on ne peut que déplorer le fait que bon nombre de chroniqueurs pigistes, dont plusieurs personnalités connues, telles que Richard Martineau et Joseph Facal, aient de leur côté annoncé qu'elles continueront à oeuvrer pour le Journal de Montréal. C'est d'autant plus déplorable du côté de Joseph Facal que celui-ci est un des principaux conseillers politiques de la chef du PQ, Pauline Marois, et que le PQ a lui-même fait savoir qu'il ne donnerait plus d'entrevue à ce journal tant que le conflit. Comme quoi, on n'en est pas à une contradiction avec le PQ...
Toujours sur le terrain politique, il faut souligner le fait que Québec solidaire fut le tout premier parti représenté à l'Assemblée nationale à prendre officiellement position dans ce conflit. Dès le 25 janvier, soit dès le lendemain de l'annonce du lockout, il émettait en effet un communiqué pour se solidariser avec les employés du Journal de Montréal et pour annoncer qu'elle refusera désormais, tant que le conflit se poursuivra, de donner des entrevues ou de répondre à des questions en provenance de ce journal.
Québec solidaire demeure en même temps le seul parti politique, à l'intérieur de l'enceinte de l'Assemblée nationale, à prendre carrément partie pour les lockoutés. Pour ce qui est des autres partis politiques, y compris du PQ, il s'agit plutôt de dire qu'ils veulent rester "neutres".
Le PCQ se déclare également à 100% derrière ces employéEs.
Sur le plan fédéral, Jack Layton et Thomas Mulcair, du NPD, ont tous deux promis au nom de leur parti, de tout faire pour tenter, une fois encore, de faire adopter avec l'aide des autres partis d'opposition une loi anti-scab pour tous ceux et celles qui sont toujours couverts par le Code fédéral du travail. Ils ont aussi profité d'une visite qu'ils faisaient aux locaux de ruefrontenac.com pour souligner leur appui à la cause des lockoutéEs.
Notons en même temps que la centrale FTQ a avait déjà décidé, il y a plusieurs semaine d'emboîter le pas et de joindre sa voix à tous ceux et celles qui disent qu'ils boycotteront le Journal de Montréal, tant et aussi longtemps que le conflit durera.
Parmi les exigences de Quebecor que les employés ont refusé, figurent : la perte de 75 emplois (alors que les syndiquéEs sont moins de 300), une demande pour réduire de 25% le salaire de ceux-ci, et une autre demande visant celle-là de diminuer également de 20% les avantages sociaux, tout en allongeant d’autant la semaine de travail de 25 % !!!
Sujets reliés et adresses utiles :
Cliquez ici pour consulter le site Internet des
employéEs en lockout; reprenant
l'exemple de leurs confrères et consoeurs
du Journal de Québec, quand ceux-ci étaient
eux-mêmes en lockout, les employéEs du Journal de
Montréal vont mettre leur plumes à contribution sur ce
site
Les syndiquéEs appellent au boycott du
journal, désormais produit avec du
personnel scab
Cliquez ici pour consulter une déclaration des syndicats SCFP
(FTQ) du Journal de QUébec en faveur des syndiquéEs de
Montréal
Suivant l'exemple de Québec solidaire, aussi bien le PQ que les libéraux annoncent qu'ils ne donneront plus
d'entrevues
au journal scab
La FTQ Construction ajoute son nom à la liste des organismes qui appuient les
lockoutéE
C'est aussi le cas du NPD
L'acteur Remy Girard avec les lockoutéEs
Le groupe des Vulgaires
Machinsdonne à son tour son appui aux 253
travailleurs en lock-out du Journal de Montréal. Obtenez en prime leur chanson Puits sans fond qui dénonce les politiques de Quebecor
Eric Goulet chante pour les lockoutéEs
Le Centre des travailleurs immigrants (CTI)
donne son appui à
la lutte des lockoutéEs.