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Si vous êtes abonné, vous pouvez également appeler pour annuler celui-ci et souligner que vous posez ce geste en solidarité avec les employéEs en lockout.
La stratégie de Quebecor semble vouloir être une fois encore d'essayer de briser le syndicat. C'est comme une répétition de ce qu'on vécu les employés du Journal de Québec pendant plus d'un an. P.K. Péladeau pourrait gagner la palme du boss le plus anti-syndical qui soit ; il y a déjà un certain temps, il avait aussi essayé de casser le syndicat chez Vidéotron durant une autre grève très dure.
Par la voie de son porte parole, André Parizeau, le PCQ tient à souligner son entière solidarité avec les employés du Journal de Montréal, membres de la CSN.
Dès le 25 janvier, Québec solidaire annonçait de son côté qu'ils refuseront désormais de répondre aux questions en provenance du Journal de Montréal, et ce tant que durera le conflit; Québec solidaire invite en même temps tous les autres partis à l'Assemblée nationale à faire de même. Une délégation de Québec solidaire était également sur place, le 25 janvier, lors de la manifestation de solidarité qui s'est tenu devant les locaux du journal.
Depuis ce geste pris par Québec solidaire, aussi bien les libéraux que le PQ ont finalement emboîté le pas, ce qui est plutôt encourageant et démontre à quel point les lockoutés peuvent bénéficier d'un appui dans la population. N'aurait été de cela en effet, jamais ces deux partis, surtout pas les libéraux, n'auraient si rapidement pris la peine de prendre une telle position.
Le lockout a été déclenché par Quebecor le 24 janvier. Parmi les exigences de Quebecor que les employés ont refusé, figurent : la perte de quelques 75 emplois, une demande pour réduire de 25% le salaire des employéEs, de diminuer de 20% les avantages sociaux, tout en allongeant d’autant la semaine de travail de 25 % sans compensation !!! Les employés sont membres de la CSN.
La situation financière du Journal de Montréal était excellente. Le syndicat estime que l’entreprise a engrangé des profits de plus de 50 millions $ sur un chiffre d’affaires de 200 millions en 2008.
Profitant de l'expérience de leurs confrères et consoeurs au Journal de Québec, qui subissaient, il n'y a pas si longtemps encore, la médecine de Québécor et qui avait décidé de partir durant la durée du conflit leur propre journal gratuit, ceux du Journal de Montréal ont parti leur propre portal Internet de nouvelles, lequel s'appelle "Rue Frontenac : par la bouche de nos crayons". Ce nom fait référence à l'adresse où sont situés les locaux du journal, mais aussi au fameux général français qui, en 1690, avait déclaré à un émissaire anglais venu exiger la reddition de la ville de Québec ce qui suit : "Je vous répondrai par la bouche de mes canons...".
Les lockoutés vont profiter de cette nouvelle fenêtre pour faire eux-mêmes concurrence au journal scab.
Entre temps, les lockoutéEs continuent à recevoir de plus en plus d'appuis. Ces appuis ne cessent en effet d'affluer. Informations remises à jour, à ce niveau, le 22 juillet 2009.
***
Pour obtenir un supplément d'informations par rapport à ce conflit de travail :
Quebecor
reconnue coupable une fois encore d'enfreindre la loi anti-scab
Après le Journal de Québec, la
Commission des relations du travail (CRT) vient de constater que le
Journal de Montréal enfreint lui aussi les dispositions
anti-briseurs de grève du Code du travail en utilisant les services d’un
collaborateur pour faire le travail des journalistes, en lock-out depuis le
24 janvier dernier.
La décision de la Commission fut rendue publique le 9 juillet.
Cliquez ici pour lire un communiqué émis par la
CSN à ce sujet. Lien ajouté le 15 juillet 2009.
Si Quebecor a les moyens d’acheter
le Club des Canadiens, pourquoi ne peut-il pas régler en
même temps le conflit au Journal de Montréal ?
La question a
sûrement toute sa pertinence alors qu'on apprenait hier
que le groupe Quebecor est présentement engagé dans
une partie de bras de fer avec un autre groupe financier,
regroupant cette fois la famille Molson et le
groupe Bell, pour essayer de prendre le contrôle du
club de hockey des Canadiens de Montréal.
Cliquez ici pour consulter un
communiqué émis hier, soit le 10 juin, par la CSN et qui
fait le point sur l'état du conflit de travail au
Journal de Montréal. Lien ajouté le
11 juin 2009.
Utilisation de scabs au Journal de
Montréal : une plainte est formellement déposée
Le syndicat des
travailleurs de l'information du Journal de Montréal
(CSN), qui représentent les travailleurs et travailleuses
en lockout depuis la fin janvier, vient de déposer une
plainte formelle contre Québécor, l'accusant d'avoir
recours à des briseurs de grève pour remplir les pages de
son quotidien. Cliquez ici
pour avoir plus de détails et lire une dépêche à ce
propos, en provenance du site ruefrontenac.com.
Lien ajouté le 1er avril 2009.
Cela ne semble pas trop bien marcher avec les ventes du journal scab. Ajouté le 12 février 2009.
Le conflit en 13 questions et 13 réponses - document très bien fait et préparé par le syndicat. Ajouté le 11 février 2009.
Les employéEs du journal sont-ils "trop payés", comme le prétend Pierre Karl Péladeau et Quebecor ? Le porte parole du PCQ, André Parizeau, donne son avis par rapport à toutes les sornettes propagées par l'employeur. Ajouté le 28 janvier 2009.
Pourquoi il est important de donner son appui aux employéEs en lockout - Claude V., qui est membre du Comité Central du PCQ, ajoute son grain de sel. Ajouté le 28 janvier 2009.
Les syndicats du SCFP (FTQ), au Journal de Québec, seront aussi solidaires. Ajouté le 27 janvier 2009.
Par rapport à toute la question des chroniqueurs non membres du syndicat qui continuent encore à oeuvrer pour le journal :
Plusieurs chroniqueurs du journal, non membres du syndicat, se sont d'ores et déjà solidarisés avec les "lockoutéEs"; c'est le cas de Jacques Demers, de Martin Brodeur, de même que de Daniel Green. C'est aussi le cas de Julius Grey, de Marie-France Bazzo, et de l'abbé Raymond Gravel. Pour ce qui est de Bernard Landry, il a également décidé de revenir sur sa position initiale et il ne collaborerait plus au journal, tant que durera le conflit. Gageons que les pressions y ont été pour quelque chose... On peut en même temps se demander jusqu'à quel point il comprend quelque chose, vu certaines de ses plus récentes prises de position.
D'autres, en même temps, continuent plutôt à se solidariser avec le clan Péladeau et de continuer leur "collaboration". C'est leur vision, propre à eux du sens à donner au mot "solidarité". C'est le cas de Richard Martineau, mais aussi de Joseph Facal. Cliquez ici pour obtenir les derniers développements au niveau de ceux qui continuent toujours à collaborer au journal scab et ceux qui ont décidé d'être solidaires avec les lockoutéEs. Informations remis à jour le 6 février 2009.
Une plainte a finalement été formellement déposée, dès le début avril. Une des personne visée par cette plainte est nul autre Joseph Facal, un ex- ministre péquiste; il est toujours conseiller auprès de l'actuel chef du PQ, Pauline Marois. Lien ajouté le 2 avril 2009.
À toutes les semaines, les lockoutés continuent de leur côté à se faire voir et entendre, de même qu'à organiser diverses activités avec d'autres groupes de syndiquéEs et/ou de gens en conflit :
Non merci !...
Dans
un geste hautement symbolique, les lockoutéEs du
Journal de Montréal ont envahi aujourd'hui les locaux
de "leur" salle de rédaction pour dire haut et fort à leur
employeur, Pierre-Karl Péladeau qu'ils n'avaient pas
l'intention de céder et que ce journal était aussi "leur"
journal. Ce faisant, ils bravaient ainsi une
injonction qui leur interdit de s'approcher des bâtiments
du Journal de Montréal. Le président du
syndicat en a profité pour réitérer la détermination des
membres de poursuivre la lutte face à un patron qui
bafouent les lois du Québec, avec l'aide de toute une
batterie d'avocats et qui se pense finalement tout permis.
Cliquez ici pour lire à ce
propos un reportage produit par les lockoutéEs sur leur
site de ruefrontenac.com. Source de la photo
: ruefrontenac.com également. Lien ajouté le
22 juillet 2009.
Un
bel exemple de solidarité intersyndicale
:
Les
lockoutés du Journal de Montréal (CSN) et les
syndiqués de TVA-Montréal (SCFP-FTQ) ont joint leur voix hier, à l'heure
du midi, lors d’une belle manifestation de solidarité. Ils étaient plusieurs
dizaines à participer à un pique-nique en plein air, aux abords des studios
de TVA, dans une ambiance bruyante et survoltée.
Réjean Beaudet (sur la photo à droite), qui est président du
syndicat de TVA-Montréal (SCFP 687), a profité de l'événement pour souligner
l’adoption, par son syndicat en assemblée générale, d’une résolution
demandant à ses membres de ne pas écrire d’articles pour le Journal de
Montréal, de cesser leur abonnement, de ne pas l’acheter et de ne pas le
consulter afin de faire baisser la valeur des publicités qui y sont vendues.
Ce syndicat demande également à son employeur de cesser d’envoyer des
textes, ou tout autre contenu produit par des employés de TVA, au Journal
de Montréal.
Cliquez ici pour consulter un communiqué
émis par le SCFP (FTQ) à ce sujet, combiné également à un reportage
photos. Liens ajoutés le 2 avril 2009.
Le même jour où on apprenait que les pertes à la Caisse de dépôt et de placement du Québec frisaient les 40 milliards de dollars, les employéEs en lockout manifestaient pour leur part devant bureaux de l'institution publique; il faut en effet savoir que la Caisse de dépôt possède toujours 45% des actions de Quebecor médias , soient plus de 3 milliards de dollars. Ajouté le 27 février 2009.
Ils étaient aussi là pour la
première du film "Le bonheur de
Pierre".
(Photos: source CSN et SCFP-FTQ)
Sujets reliés et adresses utiles :
Cliquez ici pour consulter le site Internet des
employéEs en lockout; reprenant
l'exemple de leurs confrères et consoeurs
du Journal de Québec, quand ceux-ci étaient
eux-mêmes en lockout, les employéEs du Journal de
Montréal vont mettre leur plumes à contribution sur ce
site
Suivant l'exemple de Québec solidaire, aussi bien le PQ que les libéraux annoncent qu'ils ne donneront plus
d'entrevues
au journal scab
Le NPD ajoute sa voix à ceux et celles qui donnent leur appui aux lockoutés
Cliquez ici pour visionner une vidéo d'Amir Khadir marchant
avec les lockoutéEs sur les lignes
de piquetage et s'adressant à eux
Québec solidaire révise sa position face au Journal de Québec
Les lockouts se suivent et
se finissent aussi par se ressembler chez Quebecor.
Cette fois, c'est au Saguenay de passer au
"cash"...
Le capitalisme versus les
travailleurs : l'exemple de Quebecor ; lisez ici un commentaire qui vient d'être mis en ligne
sur le blog des Jeunes Communistes
Le combat des employés du Journal de
Montréal est le combat de tous les travailleurs;
cliquez ici pour lire un commentaire publié sur le blog de Homo Politicus
La FTQ Construction ajoute son nom à la liste des organismes qui appuient les
lockoutéE
L'acteur Remy Girard avec les lockoutéEs
Le groupe des Vulgaires
Machinsdonne à son tour son appui aux 253
travailleurs en lock-out du Journal de Montréal. Obtenez en prime leur chanson Puits sans fond qui dénonce les politiques de Quebecor
Cliquez ici pour lire ce que Richard Martineau avait à dire en
2003, dans les pages du journal Voir, à propos du
phénomène de "convergence", appliqué au sein de l'empire
Quebecor. Ce n'est pas
exactement la même chose que ce qu'il dit aujourd'hui;
sauf que ...
Bernard Landry a-t-il vraiment
compris quelque chose ?... Retour
sur son passage à l'émission de Tout le monde en parle
L'État québécois devrait devrait lui-même commencer à
devenir un joueur important dans le secteur des mass
médias (extrait du document "L’Humanité
pour laquelle nous nous engageons : socialisme,
indépendantisme et
internationalisme" qui décrit certaines des mesures
les plus importantes que prendrait rapidement un
gouvernement de coalition, au sein duquel oeuvrerait le
PCQ; ce document fut adopté lors du dernier congrès du
PCQ, qui se tenait du 17 au 19 octobre 2008)