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« Alors qu'on se crêpe le chignon sur le déficit budgétaire et sur la TVQ, on devrait commencer par corriger le déficit éthique de la classe politique québécoise. » C'est ainsi que le député de Mercier commentait le 16 sept. dernier le débat sur la nomination du commissaire à l'éthique. « Que ce soit avant ou après l'adoption d'un code d'éthique, la nomination d'un commissaire est un faux débat. Pendant qu'on tergiverse sur cette question, le code d'éthique n'avance pas et personne ne discute du fond des choses. » Pour le député Amir Khadir, il faut éviter que le gouvernement et l'opposition officielle poursuivent leur dialogue de sourds et s'empêtrent dans une nomination qui devra faire l'unanimité pour un commissaire qui n'aurait même pas de mandat clair. « La poule ou l'œuf ? Le commissaire ou le code d'éthique en premier ? Pendant qu'on discute de technique, les partis politiques n'osent même pas s'engager clairement à dévoiler leurs comptes de dépenses. » Les dépenses des députés devront être balisées par un code d'éthique. Mais pour une déontologie parlementaire solide, il faut restreindre sérieusement les activités de lobbyisme. « Il faut fermer à double tour la porte tournante qui existe actuellement entre le service public et les intérêts privés qui exercent des influences indues au gouvernement. » Équilibre budgétaire : les pires solutions sont actuellement envisagées Pendant que les députés tardent de faire le ménage à l'Assemblée nationale, il est clair que la population verra entre temps d'un très mauvais œil les intentions gouvernementales pour combler le déficit. L'éventualité d'une hausse de la TVQ, dès le 1er janvier 2010, est à exclure, affirme Amir Khadir, tout comme l'augmentation tout azimuts des tarifs sur les services publics. Dans ces deux figures, ce sont la classe moyenne et les plus pauvres qui feront les frais des politiques fiscales et budgétaires du gouvernement Charest. « En annonçant son intérêt à hausser la TVQ, le ministre Bachand démontre qu'il est prêt à agrandir l'assiette fiscale. L'occasion est belle de jeter les bases d'une fiscalité plus juste et plus écologique. » La manière la plus juste de financer les services publics demeurera toujours l'impôt sur le revenu. Le député de Mercier enjoint fortement le ministre des Finances à envisager des taxes sur les produits de luxes. Le développement d'une écofiscalité pourrait également sortir les finances publiques de leur impasse et appuyer un virage vers le développement durable.
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Parti communiste du Québec (PCQ) - Ajouté le 22 sept. 2009. |