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Par André Parizeau, Le nouveau slogan de l'équipe libérale -- "L'économie d'abord : OUI" -- est un clin d'oeil évident, et qui vise avant tout à récupérer, chez les Québécois et les Québécoises, la corde sensible du nationalisme. De la part d'un parti qui est toujours aussi ouvertement fédéraliste et dont le chef, Jean Charest, fut de surcroît un des dirigeants du Comité parapluie pour la campagne du NON, lors de la dernière campagne référendaire de 1995 -- celui-ci ne peut donc se soustraire, à ce titre, de l'énorme responsabilité qu'il porte pour toutes les malversations que le camp du NON se serait alors rendu coupables -- c'est à la fois outrageant et hypocrite. Une attitude plus juste aurait été de remplacer ce slogan par ce qui suit: "L'économie d'abord : bien sûr que NON". Ou à défaut de cela, les libéraux auraient tout aussi bien pu ne pas avoir de slogan du tout. Soit dit en passant, c'est d'ailleurs ce qui se produit normalement lorsque les libéraux sortent leurs pancartes électorales. D'habitude, on y retrouve seulement le nom du ou de la candidate, sa photo et le logo du parti. Sans plus. Sans doute voulaient-ils cette fois faire preuve d'une plus grande capacité de réflexion ... On peut seulement espérer que cela finisse par se retourner contre eux. Personne ne devrait du reste être vraiment surpris d'un tel geste de la part des libéraux. Ceux-ci nous ont maintes fois habitués à de telles formes de manipulation. Le fait même de déclencher ces élections représente en soi, un revirement complet par rapport à ce que Jean Charest affirmait il y a à peine quelques semaines : à savoir le fait que des élections ne devraient pas être nécessaires avant un bon bout de temps, que tout allait relativement bien et qu'on ne devrait pas s'inquiéter trop de ce qui se passait au Québec, parce qu'on était entre bonnes mains, etc, etc. Tout cela est finalement en concordance avec le genre de Jean Charest auquel il nous avait habitué, lors de son premier mandat. Vous en souvenez-vous, alors qu'il cherchait tout le temps à bulldozer tout le monde ? Le plus triste réside dans le fait que le PQ ne peut vraiment prétendre, quant au fond, à se distinguer des libéraux. Même l'option de la souveraineté a été rangé , pour une large part, sous le tapis. Heureusement que le PQ n'a plus cependant le monopole de cette option et qu'il existe maintenant Québec solidaire. |
Parti communiste du Québec (PCQ) - Ajouté : le 6 nov. 2008. |