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Par André Parizeau,
Porte-parole du PCQ
Avec sa toute dernière trouvaille, Mario Dumont démontre une chose : c'est à quel point il n'est vraiment plus dans la "game".
Depuis l'éclatement de la très grave crise financière qui frappe pas mal toute la planète, la plupart de la gente politique, à travers le monde entier, insiste sur la nécessité de resserrer les règles du jeu au niveau de ce que le secteur privé fait ou ne fait pas. Même les politiciens de droite le font. Question d'éviter que les choses deviennent, de leur point de vue, hors contrôle, et que cela ne finisse par donner raison aux gens de gauche et qu'on finisse par dire : "on vous l'avait bien dit !".
Tout le monde, sauf, semble-t-il, Mario Dumont. Privatisons l'Hydro Québec, de dire Mario Dumont. Celui-là même qui a commencé sa campagne sur le bord du même lac où furent lancées les premiers appels à la "Révolution tranquille" des années 60 (et où furent abordées pour la première fois l'idée de nationaliser l'électricité au Québec, ce qui n'existait pas encore à ce moment là), semble maintenant penser que l'Hydro Québec devrait être privatisé.
Même Jean Charest ne pouvait faire autrement que de s'insurger et de rire un peu de Mario Dumont, devant cette nouvelle bourde de sa part.
La vérité, c'est qu'au lieu
d'affaiblir Hydro Québec, comme le propose Mario Dumont, il faudrait en fait
renforcer le rôle de celui-ci et s'assurer en même temps qu'on mette un stop
aux hausses de tarifs. Il faudrait aussi s'assurer que tout le
développement de l'éolien revienne sous le giron de l'État. Seul
Québec solidaire inclut dans son programme de telles demandes.
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