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Abitibi Bowater à Donnacona : voilà encore une autre usine qui ferme définitivement. C'est en même temps un concentré de tout ce qui ne va pas au Québec. Mais que disent les autres partis, à part Québec solidaire ?... Pas grand chose quand ce n'est pas au fond pour nous prendre pour des imbéciles.
Voici pour le bénéfice de nos lecteurs un sommaire des documents et raccourcis mis sur notre site depuis l'automne 2008 et qui porte justement sur les dessous de de cet autre scandale, ainsi que des positions des différents partis politiques dans ce dossier :
Réapproprions-nous notre eau, notre
énergie et nos forêts !
Tel
est le titre d'un texte qui est signé par le président et
le secrétaire du SPQ Libre, Marc Laviolette
et Pierre Dubuc, et qui vient d'être mis en ligne
sur le site Internet de l'aut'journal
à propos de la nécessité de la nécessité de se tenir
debout face au chantage des grandes compagnies.
Cela, disent-ils, implique d'aller jusqu'à nationaliser
les actifs de ces compagnies si nécessaire, ce qui
correspond également à ce que dit depuis un bon bout de
temps le PCQ. Reste à voir si le PQ, auquel le SPQ
libre est associé, voudra ultimement reprendre à son
compte un tel discours. C'est douteux. Surtout
quand on se rappelle l'attitude de la direction du PQ dans
le dossier de l'éolien, un autre sujet autour duquel le
SPQ libre avait d'ailleurs réussi à convaincre, à un
moment donné, une majorité de membres du Conseil national
du PQ, sans que cela change cependant quoique se soit au
finish. Ce nouveau texte du SPQ libre mérite, une
fois cela dit, qu'on s'y intéresse. Lien ajouté
le 22 février 2009.
Quand le Fond de solidarité de la FTQ se met de la partie; ce dernier reprend en effet le contrôle d'une partie des actifs de l'Abitibi Bowater. Il s'agit ici de deux importants territoires que possédait dans le Bas St-Laurent la multinationale. Mais que fait donc, entre temps et de son côté, le gouvernement ? Ajouté le 22 février 2009.
Dans le cas où les travailleurs et travailleuses n’obtiendraient pas satisfaction dans leur poursuite contre le gouvernement, Québec solidaire affirme que la Caisse de dépôt, en partenariat avec les travailleurs et travailleuses de l’usine, devrait assurer la relance de l’usine sur un modèle coopératif. Ajouté le 2 décembre 2008.
La CSN va poursuivre devant les tribunaux Abitibi Bowater et le gouvernement. La raison ? Bris de contrat. La somme réclamée sera de 43 millions de dollars.
Le dossier de la fermeture de l'Abitibi Bowater est revenu à l'avant-plan de la campagne électorale ... le temps d'une journée ou deux. Autant l'ADQ que le PQ ont finalement décidé de prendre officiellement parti pour les travailleurs dans cette affaire. Dans le cas du PQ, cela se passait le 15 novembre dernier; dans le cas de l'ADQ, c'était ... 3 jours avant. C'est au moins cela de gagné pour ces travailleurs et travailleuses car ils ont besoin de tout les appuis qu'ils peuvent. Sauf que la pauvreté des plate-forme de ces deux partis demeure toujours aussi flagrante pour tout ce qui touche au problème des fermetures d'usine et des licenciements massifs. Cela vaut surtout pour l'ADQ, mais aussi pour le PQ ...
Le candidat de Québec solidaire dans Portneuf, André Lavoie, dénonce la décision des libéraux dans le dossier de l'Abitibi-Bowater de Donnacona et conclut son communiqué en insistant sur l'importance d'intensifier la lutte pour obtenir "des emplois durables dans un Québec équitable et souverain".
Abitibi Bowater avait l'obligation, selon un document du gouvernement obtenu par la loi sur l'accès à l'information, de maintenir ses opérations, à Donnacona, au moins jusqu'en 2011. Mais le gouvernement de Jean Charest aurait accepté (une fois encore) de laisser une grosse compagnie comme Abitibi Bowater faire ce qu'elle veut. Qui plus est, cette compagnie avait reçu, au fil des années, 32 millions de dollars d'argent du trésor public pour consolider les opérations de cette usine ... Hier c'était Aleris, aujourd'hui, c'est Abitibi Bowater qui rie de nous, avec la bénédiction des libéraux... Qu'allez-vous faire ? Il faut changer les choses, en commençant par l'Assemblée nationale.
"On a fait notre job" . Tel était le commentaire du ministre du Développement économique dans le cabinet Charest, et candidat libéral dans Outremont, Raymond Bachand, lorsque celui-ci fut questionné à propos des accusations qui pèsent sur son gouvernement dans le dossier de l'Abitibi Bowater.
Mais où est donc le PQ et que dit-il par rapport à toute cette affaire ? Nous avons vérifié et ce n'est vraiment pas édifiant.
"Jean
Charest nous a vendu" - les travailleurs et les
travailleuses d'Abitibi Bowater à Donnacona (extrait vidéo d'un
reportage de la télévision de Radio-Canada). Cela remet les pendules
à l'heure par rapport aux beaux discours de Jean Charest et sa soi-disant
préoccupation face aux travailleurs et aux travailleuses et leurs emplois.
Sujets reliés et adresses utiles :
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