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Note : En avril 2005, avait lieu en banlieue de Québec le XVe congrès du PCQ.  Un des points centraux à ce congrès touchait à une résolution portant sur la question nationale; l'intention était ensuite de faire parvenir cette résolution à la direction du Parti communiste du Canada (PCC), instance à laquelle le PCQ était alors affilié, afin que celui-ci modifie à l'occasion de son prochain congrès pancanadien, son propre programme afin de mieux refléter nos propres positions sur cette question.  Cela ne marchera pas.  Non seulement la direction du PCC refusera-t-elle de même considérer cette résolution, mais elle refusera même de reconnaître la validité de ce congrès.  Dans les semaines qui suivirent ce congrès, ce sera alors le divorce complet entre le PCQ et le PCC.  Pour le bénéfice de nos lecteurs et lectrices, voici donc le détail de cette fameuse résolution :

***

« Le Parti communiste appuie la lutte du peuple québécois pour obtenir sa souveraineté.  Cet appui n’est associé à aucune condition particulière.  Le choix subséquent de s’associer ou non avec le reste du Canada – ce qui est une option que nous privilégions – devra faire l’objet d’une consultation large et démocratique au sein de la population québécoise et c’est le peuple québécois qui décidera de ce qu’il veut faire.  Le Parti communiste respectera alors cette décision.  Il est entendu que le reste du Canada devra entreprendre une consultation similaire au cours de laquelle les autres nations opprimées devront elles aussi pouvoir définir ce qu’elles veulent sans autre forme de pression.De manière à assurer le maximum de démocratie, le Parti communiste recommande la mise en place d’assemblées constituantes au sein de chaque nation.»

« Cela aurait aussi l’avantage de rendre ce processus plus inclusif.  Il est entendu que les conclusions de ces assemblées, dans chacune des nations, seraient ensuite soumises à la population, dans chacune de ces nations, par voie de référendum pour approbation.  Par la suite, et advenant que les nations acceptent le concept d’une nouvelle forme d’union entre elles, des négociations pourraient alors commencer, en se basant sur les mandats reçus. Dans le cas où une nation déciderait de ne pas faire partie d’une forme d’association ou que les négociations autour d’un tel projet achopperaient, alors il y aurait déclaration unilatérale de souveraineté, suivie d’une reprise des négociations visant à assurer la suite des choses dans le meilleur respect de chaque partie.  À chaque étape de ce processus, et quoiqu’il arrive, le droit de chaque nation de décider de son avenir sans contrainte d’aucune sorte, devra rester au centre des préoccupations.»