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Octobre 1995.  Pour la première, la possibilité de réaliser la souveraineté du Québec est à portée de main.  Les derniers sondages donnent le OUI gagnant.  Le jour même du vote, les taux de participation atteignent des sommets.  Des années plus tard, ceux et celles qui ont vécu les événements entourant la campagne référendaire de 1995 ne sont pas prêts d'oublier et cela soulève encore bien des passions.  D'autant qu'il est maintenant établi que les malversations du côté du NON furent nombreuses.  Il reste aujourd'hui que le projet est bien loin d'être mort.  Loin s'en faut.  Pour reprendre une expression de René Lévesque, le soir du 1er référendum, en 1980, "si je vous ai bien compris, vous êtes en train de me dire : à la prochaine fois"...

À lire, relire, à écouter ou à voir et revoir (la plupart des documents ci-joints sont des fichiers vidéo)  :

  • Le devant l’Assemblée nationale.

  • Soirée organisée pour rendre publique, au début de la campagne référendaire de 1995, .  Avec la participation de Marie Laberge et de Gilles Vigneault.

  • , leur argent et leur influence derrière le camp du NON et parlent "d'écraser" complètement le mouvement souverainiste.

  • Reportage sur le qui sera largement décrié par la suite et pointé du doigt comme un exemple patent de comment le camp du NON n'a pas respecté les lois québécoises.  On y voit, entre autres, des participants affirmer devant la caméra que leur employeur leur avait donné congé du travail ... de manière à ce qu'ils puissent participer à l'événement.  Des milliers et des milliers de gens, en provenance de tous les coins du Canada anglais, avaient été voyagé gratuitement, par train, par autobus, et ... par avion.

  • Les derniers , à la toute fin de la campagne référendaire;  on y voit entre autres (et cela n’est pas sans un certain intérêt par rapport à la situation d’aujourd’hui) un Mario Dumont, du temps où il se disait alors pour la souveraineté du Québec (ce qu’il ne fait plus), ainsi que Lucien Bouchard, avant qu’il se fasse une toute autre réputation … Lucien Bouchard était alors un des principaux ténors du camp du OUI, avec le premier ministre de l’époque, Jacques Parizeau, ainsi que Mario Dumont.

  • Nous sommes maintenant rendus le soir du dépouillement.  La tension est au maximum.  Jamais autant de gens se sont rendus aux urnes.  Le taux de participation est établi à plus de 93%.  Après une longue attente, Radio Canada annonce finalement la victoire du NON mais la majorité est bien mince et se compte uniquement en quelques dizaine de milliers de voix.  Pour bien des gens, la déception est amère, d'autant que c'est la 2e fois que le NON l'emporte ...  Cliquez ici pour visionner un montage de près de 2 heures de cette soirée qui ne risque pas d'être oubliée.

  • à l’occasion des audiences de la Commission Gomery.

    Autre hyperlien à consulter :
    Pour ceux et celles qui voudraient lire ou relire l'analyse faite par le spécialiste Pierre Drouilly et et qui confirme que la polarisation du vote avait une très forte connotation sociale.  Les circonscriptions les plus riches ont toutes eu tendance à voter plus pour le NON tandis que les circonscriptions où l'on retrouvait une population moins bien nanties ont en général eu tendance à appuyer beaucoup plus largement le OUI.

  • Cliquez ici pour visionner un documentaire très intéressant (reproduit et stocké sur DailyMotion en 10 sections), intitulé , et portant sur l'ensemble de cette campagne référendaire. On y apprend, entre autres choses, que jusqu'à pratiquement la fin, les membres du gouvernement fédéral n'avait pas vraiment de plan "B", au cas où les souverainistes auraient gagné.  Certains de ces politiciens admettent en même temps que tout le discours à propos du fait qu'Ottawa n'aurait jamais accepté de négocier n'était que du bluff.  Lorsque ceux-ci ont finalement réalisé que la possibilité de perdre était bien réelle, alors ils ont commencé à élaborer toutes sortes de plans ... y compris la possibilité de se défaire de Jean Chrétien car il aurait été inconcevable, à leurs yeux, qu'un premier ministre issu du Québec puisse mener les négos avec le Québec.

 



Sujets reliés et adresses utiles :

  • Pour consulter le reste de notre dossier sur le combat pour

  • le 17 avril 1982 : .
    (Pour revoir la déclaration de René Lévesque au lendemain de la fameuse nuit des longs couteaux)

  • le 20 mai 1980 :

  • Cliquez pour consulter le reste de .