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Une voix de taille s'ajoute au concert des nombreuses organisations, syndicats, artistes et mouvements populaires qui dénoncent les Conservateurs de Stephen Harper et qui appellent à faire obstacle à ce vent de droite. C'est Richard Desjardins. Et celui-ci n'a pas fait que dénoncer Harper; il s'est en même temps permis plusieurs commentaires très justes sur les libéraux fédéraux, de même que contre tous ceux qui auraient contribué directement et indirectement à cette lame de fonds qui nous menace et qui se préparait depuis un certain temps. Dans une lettre ouverte qu'il a fait parvenir hier au Journal de Montréal, le chanteur-compositeur-interprète s'en prend avec virulence au chef conservateur Stephen Harper, l'accusant d'être «plus Bush que Bush» et le défenseur inconditionnel de "la Chambre de commerce du pétrole de Calgary". La perspective d'un gouvernement conservateur majoritaire, dit le chanteur, est «une lame de fond qui se prépare depuis longtemps», juge-t-il. En raison notamment de «l'arrogance» passée des libéraux et de son chef Stéphane Dion, un boy scout qui va «payer» pour sa Loi sur la clarté référendaire. Pour le chanteur, ce qui fait la force de Harper c'est aussi le fait qu'il ramasse des votes, un peu partout à droite, et pas juste dans un parti, le sien. "Il ramasse", dit-il, "les votes de droite de l'est du pays qui se terrent dans tous les partis», ceux qui «sont tannés d'entendre parler social, environnemental, culturel». «La droite décomplexée, ça sort la strap, dit en même temps Desjardins. «Ça met en prison pour la vie des kids de 14 ans, [...] ça laisse un ressortissant juvénile canadien se faire juger en cour martiale américaine à Guantanamo», faisant référence au cas d'Omar Khadr. Construire notre propre route Si on veut parler d'économie, conclut Richard Desjardins, parlons de «cette grande dépossession généralisée (qui) devrait constituer le coeur du débat électoral», citant plusieurs entreprises passées «sous contrôle étranger [...] sauf Hydro-Québec, thank you René». Desjardins somme les Québécois et les Québécoises à bloquer la route aux conservateurs de Stephen Harper et conclut en disant qu'il nous faut construire "notre propre route", «malgré le PQ, complètement perdu dans son suicide».
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Parti communiste du Québec (PCQ) - Mis à jour : le 27 sept. 2008. |