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Par le Comité central du PCQ
Montréal, 13 juillet 2009

Le Parti communiste du Québec (PCQ) a reçu au cours des dernières semaines, la démission de quatre membres de la direction et du membership en général suite à des prises de décisions qui n’ont pas su faire consensus. En ce sens, nous désirons mettre carte sur table et expliquer ce qui s’est passé plutôt que de laisser libre cours aux cancans circulant déjà à travers la gauche québécoise.

Tout d’abord, il est important de souligner que les démissions ont toutes été remises une à la suite de l’autre sans toutefois être pour les mêmes raisons. 

Au sein du Comité central, Claude Vallée, qui était responsable des dossiers nationaux, s’est retiré suite à un désaccord marqué entre la politique du parti et ses propres idées. Il n’était pas satisfait du travail en cours et s’en ait donc pris au porte-parole du parti de façon ouverte et publique, situation qui perdure encore aujourd’hui. L’attitude gauchiste de Claude Vallée n’était pas acceptée pour la grande majorité des membres du parti, tout comme son travail de déstabilisation et division.

Olivier Lachance, qui était adjoint au secrétaire-général, a quitté dû à la situation épineuse et démobilisante que nous avons vécu, tout en émettant une critique constructive envers le parti afin de l’aider à cerner les sources de problèmes actuels. D'ailleurs, il désire demeurer proche du parti dans le futur.

Alexandre Pouliot-Roberge, qui était responsable à la formation, s’est retiré suite à des problèmes personnels.

Julien D., qui était responsable des communications, a également démissionné.

Un manque de communication flagrant a été mis en évidence suite aux démissions et rappelle à l’ensemble des membres la nécessité de conduire les débats à l'intérieur même de la structure du parti. Les changements apportés aux statuts suite au congrès nécessitent une adaptation qui est encore à ce jour, en développement. La décentralisation des pouvoirs a mené à une appropriation personnelle par certains individus, de leur champ de responsabilités, nuisant à la collaboration et l’échange avec la direction. Le Comité exécutif central et le Comité central demeurent toutefois convaincus que les décisions du dernier congrès sont pour le bien du parti et ils continueront de travailler dans le sens de ces décisions.

Ces évènements rappellent également à quel point le pluralisme des idées au sein du PCQ est une richesse mais demande aux membres une ouverture d’esprit lors des discussions. Le communisme est lui-même en évolution. L’URSS est tombée depuis des décennies et aujourd’hui, nous devons construire le socialisme du 21e siècle tout en prenant en considération les leçons du passé.

Le gauchisme, récurant à l’intérieur de la gauche internationale, est présent au Québec et il serait naïf de l’ignorer et de ne pas le combattre. Le PCQ constate qu’il doit prendre le temps de se remettre en cause, et ce, sur une base régulière, afin de pouvoir avancer. Il doit revoir sa façon de travailler dans le but d’être davantage à l’écoute de ses membres et faciliter la formation globale à l’intérieur de ses rangs.

Le PCQ ne possède pas une ligne politique uni-décisionnelle et centralisatrice, sinon d'être principalement au service de la classe ouvrière, et l’orientation même du parti est entre les mains des différents organes le constituant. Les commissions politiques et les cellules devront être davantage mises à l’avant-scène des discussions et débats, leur participation étant essentielle au développement du parti.

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Note : Conformément à nos statuts et ce qu'ils prévoient dans pareilles situations, les membres du PCQ qui désireraient postuler sur l'un ou l'autre des postes actuellement vacants au sein de la direction du parti, pourront le faire au cours de l'été et des élections auront lieu plus tard au cours de l'automne; le Comité Central du PCQ se réunira à nouveau, à la fin de septembre, pour faire le point.
  
 

 


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