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À l’heure où les prix de l’énergie ne cessent de monter en flèche, notamment dus à la spéculation, le Parti Communiste du Québec (PCQ), un collectif dûment reconnu au sein de Québec solidaire, s’insurge de voir l’absence de vision dans les politiques des gouvernements.  "Il est plus que temps qu’un projet de véhicules électriques conçus et entièrement fabriqués au Québec voit le jour", déclare le chef du PCQ, André Parizeau.

Le prix actuel du pétrole résulte de 20 années de déréglementation de l’économie.  Cela menace la paix sociale.  Non pas qu’un retour aux prix d’essence d’il y a une année satisferaient les citoyens du monde ; l’Europe est déjà dans une crise sans précédent.  "Il faut cesser cette dépendance aux énergies polluantes car avec elles les coûts de transport ne pourront jamais être revus à la baisse.  Autant l’usage de l’énergie doit s’effectuer d’une manière non polluante, autant elle doit permettre l’autonomie des gens, de sorte qu’aucune entreprise ne s’organise en monopole sur des questions énergétiques", poursuit André Parizeau.

Le Québec a déjà l’expertise par le moteur-roue qu’avait développé Hydro Québec dans les années 1990.  De plus en plus, des projets de particuliers voient le jour pour passer du moteur à explosion au moteur électrique.  Que manque-t-il ?  Deux choses.  "Les gouvernements manquent totalement de vision d’avenir.  Et pour réaliser cette vision, ils ne sont pas prêts à réorganiser eux-mêmes, préférant laisser les entreprise privées s’organiser selon leur bon vouloir.  C’est un non sens pour l’environnement et l’économie !", de continuer de dire André Parizeau.

La législation canadienne empêche le Québec de développer les véhicules électriques, étant une compétence fédérale selon la Loi Constitutionnelle de 1982.  La compagnie Zenn, implantée à St-Jérôme, n’est pas autorisée à envoyer ses véhicules sur la route puisque le gouvernement canadien refuse de mettre à jour la législation des véhicules électriques.  "Si le Québec était un État indépendant, il se donnerait les moyens de ses ambitions, et ça ferait longtemps que nous aurions une industrie nationale de véhicules électriques, avec des emplois ici et des clients, tout autant ici.  Voilà une belle façon pour relancer l’économie du Québec, trop dépendante des États-Unis", de déclarer André Parizeau.

"De plus, si la législation quant aux fonds de capital des syndicats était plus permissive, les centrales syndicales pourraient devenir des actionnaires majoritaires dans les entreprises chez qui elles investissent.  Ceci aurait pu permettre que la GM de Boisbriand reste ouverte, en préservant les emplois, tout en évitant que la direction de cette entreprise quitte le Québec avec un prêt de 600 millions, prêt qu’elle n’a toujours pas remboursé aux Québécois", souligne André Parizeau.

Si nous voulons vraiment réduire les coûts de l’énergie, il faut assurément se tourner vers les énergies vertes, et ce tout de suite.  L’humanité et l’environnement ont suffisamment attendu.

 



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