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Par André Parizeau
Porte parole du PCQ
À défaut d'avoir un gouvernement qui se tient debout devant le chantage des grandes multinationales, au moins existe-t-il des organismes comme le Fonds de solidarité de la FTQ qui peuvent poser des gestes, comme celui de se réapproprier les actifs, à mesure que ces géants cherchent à s'en départir.
Le 21 février, on apprenait ainsi que le Fonds de solidarité de la FTQ venait de récupérer deux très grandes seigneuries, dans le Bas du Fleuve, lesquelles avaient été préalablement mis en vente par la papetière Abitibi Bowater.
Les deux seigneuries totalisent 36 000 hectares de forêts et de lacs réputés pour la pêche et auraient pu tomber entre les mains de spéculateurs ou d'autres multinationales, tout aussi avides de profiter au maximum de nos ressources pour un minimum d'investissements.
Entre temps, l'avenir de l'usine de la Donnacona, ainsi que de l'usine de Domtar à Lebel sur Quévillon, ainsi que de nombreuses localités dépendant presque exclusivement d'une seule entreprise, demeurent toujours aussi sombre. C'est que le gouvernement, lui, ne fait rien. Ou presque.
Idéalement, le gouvernement devrait jouer un rôle beaucoup plus pro-actif. Il pourrait également s'unir avec des organismes, comme le Fonds de solidarité de la FTQ ou le Fonds d'action de la CSN, pour justement dans le sens d'une véritable réappropriation de notre propre économie. Cela décuplerait aussi l'action que chacun, dans son coin, pourrait faire. Une nécessité absolue si on espère un jour pouvoir devenir réellement maîtres chez nous.
Sujets reliés et adresses utiles :
"Jean Charest nous a vendu"- les travailleurs et les travailleuses d'Abitibi Bowater à
Donnacona (extrait vidéo d'un reportage de la télévision de
Radio-Canada). Cela remet les pendules à l'heure par rapport
aux beaux discours de Jean Charest et sa soi-disant préoccupation face aux
travailleurs et aux travailleuses et leurs emplois.
Le candidat de Québec
solidaire dans Portneuf, André Lavoie, dénonce à son tour la décision
des libéraux dans le dossier de l'Abitibi-Bowater
de Donnacona et conclut son communiqué en insistant sur l'importance
d'intensifier la lutte pour obtenir "des emplois durables dans un Québec équitable et
souverain"; c'était durant les dernières
élections au Québec
Abitibi Bowater avait
l'obligation, selon un document du gouvernement obtenu par la loi sur
l'accès
à l'information, de maintenir ses opérations, à Donnacona, au moins
jusqu'en 2011. Mais le
gouvernement de Jean Charest aurait accepté (une fois encore) de laisser une
grosse compagnie comme Abitibi Bowater faire ce qu'elle veut.
Qui plus est, cette compagnie avait reçu, au fil des années, 32 millions
de dollars d'argent du trésor public pour
consolider les opérations de cette usine ...
Réapproprions-nous notre eau, notre énergie et nos forêts -- Tel est le titre d'un texte qui est signé par le président et le secrétaire du SPQ Libre, Marc Laviolette et Pierre Dubuc, et qui vient d'être mis en ligne sur le site Internet de l'aut'journal à propos de la nécessité de la nécessité de se tenir debout face au chantage des grandes compagnies