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Le prototype de voiture électrique, développé par Hydro Québec au milieu des années 90, grâce au concept révolutionnaire de moteur-roue, peut passer de 0 à 100 Km/h. en moins de 5 secondes, aller de Montréal à Québec pour moins d'un dollar et n'émet aucun CO2.

Ce serait une solution bien à propos pour faire face aux problèmes de pollution et de réchauffement de la planète.  Cela pourrait facilement devenir une locomotive extraordinaire pour la relance de notre économie.  Mais le projet visant sa commercialisation dort sur des tablettes depuis dix ans et rien ne semble indiquer que cela pourrait changer.  Il faut dire qu'il y a aussi de puissants intérêts qui n'auraient pas forcément intérêt à ce qu'une auto comme cela soit éventuellement commercialisée.

Manigances, pressions, incuries ?...

Voilà bien un dossier où le système capitaliste démontre ses propres limites.  C'est aussi un dossier qui fait ressortir notre propre manque de contrôle sur nos principaux leviers économiques, y compris chez Hydro Québec, une société d'État, soit disant à notre service.

Illogisme et manque flagrant de contrôle, voilà deux aspects au coeur de ce qui ne tourne pas rond dans notre économie et au niveau des décisions prises par nos politiciens.

Lisez et visionnez ces divers extraits vidéo et audio et autres dépêches, documents et commentaires, et faites vous vous-mêmes votre idée.

 

  • Selon le Bloc Québécois, le fait de réduire notre dépendance au pétrole pourrait faire économiser des milliards de dollars, à chaque année, au Québec, en plus d'aider à l'environnement.   Construire au Québec une voiture électrique, pour remplacer celles qui fonctionnent à l'essence, serait un moyen efficace et à notre portée (puisque nous avons déjà la technologie en main pour le faire) pour aller dans ce sens.  Cela aiderait aussi à relancer l'emploi.  On gagnerait ainsi sur tous les plans !  Cela fait déjà des mois que le Bloc ajoute sa voix à tous ceux et celles qui appuient l'idée de développer une telle voiture complètement électrique.  Cela rejoint ce que nous disons nous-mêmes depuis déjà longtemps. Ajouté le 4 août 2010.

  • La voiture électrique : à la fois une nécessité et un incontournable !
    Dans le but d'alimenter le débat autour du projet consistant à développer au Québec de nouveaux véhicules marchant uniquement à l'électricité, nous avons rajouté sur notre site quelques raccourcis de plus vers des vidéos et entrevues mis sur YouTube il y a déjà quelques temps, mais qui gardent toutes leurs pertinences et qui portent bien sûr sur cette fameuse question.   La voiture électrique est non seulement une nécessité; c'est aussi un incontournable.  Malheureusement,  tout ce qu'on fait actuellement, c'est de perdre du temps. Vous pouvez également consulter plusieurs autres documents reliés au même sujet (voir plus bas sur cette page).  Ajouté le 2 septembre 2008.
     

  • La question du mois :  Un "trois pour un" dans le dossier de la voiture électrique
    Ce mois-ci nous, dans le cadre de la rubrique "La question du mois", nous nous suggérons de répondre non pas seulement à une question, mais bien plutôt à trois questions, toutes interreliées cependant.  Voici la première question : que pensez-vous de ceux et celles qui disent que la technologie autour de la voiture électrique ne serait pas encore vraiment au point ?  Est-ce que cela ne contredit pas ce que vous dites vous-mêmes ? La deuxième question est la suivante : serait-il possible que le Québec n'ait pas vraiment les reins assez solides pour se lancer dans une telle aventure ?  Troisième et dernière question : que pensez-vous de l'argument voulant que la voiture électrique ne soit qu'une partie de la solution à nos problèmes environnementaux et qu'il faudrait en fait aller encore beaucoup plus loin ?  Cliquez ici pour lire les réponses à ces questions. 20 juin 2008.
     

  • Tout le monde est en train de se transformer soudainement en promoteurs du projet pour des voitures électriques, sauf que ...
    Tout le monde, y compris à l'Assemblée nationale, à Québec, aussi bien du côté de l'ADQ, du PQ, que des libéraux, semblent aujourd'hui s'être transformé en promoteurs du projet visant à remplacer notre parc actuel de véhicules, fonctionnant avec des moteurs à essence, par des véhicules électriques.  Personne ne se plaindra de ce soudain regain d'intérêt pour un projet qui, il faut le répéter, dort sur les tablettes depuis plus de dix ans.  Sauf que la question de fond -- soit de décider qui pourra produire à grande échelle de tels véhicules, puisque les principaux constructeurs automobiles ne sont pas prêts, au moins pour le moment, de se commettre à ce sujet -- continue toujours à être évacuée par nos décideurs.  Alors on multiplie les appels à faire plus d'études sur la question et on autorise également certains projets pilote.  Comme si le problème principal était d'abord et avant tout d'ordre technologique.  Et pendant ce temps, nos politiciens, à Québec, continuent encore à se détourner de leurs propres responsabilités dans ce dossier. Pour nous, la réponse est évidente : on devra nécessairement compter que sur nos propres moyens, au travers de l'État québécois. 17 juin 2008.
     

  • Pourquoi ne pas oeuvrer dès maintenant à réduire notre dépendance vis à vis de l'essence ?
    À l’heure où les prix de l’énergie ne cessent de monter en flèche, notamment dus à la spéculation, le Parti Communiste du Québec (PCQ), un collectif dûment reconnu au sein de Québec solidaire, s’insurge de voir l’absence de vision dans les politiques des gouvernements.  "Il est plus que temps qu’un projet de véhicules électriques conçus et entièrement fabriqués au Québec voit le jour",  déclare le chef du PCQ, André Parizeau.  11 juin 2008.
     

  • Volvo, elle, a su flairer la bonne affaire avec le moteur-roue ! ...  Cela se passait en janvier 2008 !
     

  • De nouvelles percées technologiques sont encore à venir !  De nouvelles percées technologiques pourraient sou peu permettre de pouvoir stocker l'électricité dans des ultra-condensateurs  plus performants que les batteries actuelles (et aussi moins polluantes quand on doit s'en débarrasser).  Allié au moteur-roue, cela pourrait véritablement révolutionner l'industrie automobile.  Cliquez ici pour écouter des spécialistes parler de ce développement technologique lors d'une émission de "Maisonneuve à l'écoute" (sur les ondes de la radio de Radio-Canada).
     

  • Il y a déjà une compagnie, au Québec, qui transforme des véhicules, qui marchaient jusqu'à là à l'essence, en voitures fonctionnant à 100% à l'électricité ; et la bonne nouvelle, c'est que ces véhicules reviennent moins à l'achat chers que si on en achetait un autre  de même modèle et neuf !  Cliquez ici pour avoir plus d'informations sur cette entreprise.
     

  • Vous pensez peut-être que les plus petits véhicules sont moins sécuritaires, lors d'un crash, que les véhicules plus énergivores et plus gros ?  Si oui, cliquez ici pour visionner cette vidéo où on peut notamment voir une Smart entrer en collision avec une Mercedes-Benz et sortir de la collision beaucoup moins affectée (en anglais seulement).

     

  • Se doter de voitures électriques,  fabriquées ici mêmes,  avec nos propres ressources :  c'est très réaliste !
    Tout récemment, et à l’initiative de camarades du PCQ, le film documentaire “Who killed the electric car" (qui a tué le projet de voiture électrique ?) était présenté dans une maison de jeunes, en banlieue nord de Montréal.  Ce qui suit est une réflexion préparée par un de ces camarades qui étaient sur place.  26 mai 2008.
     

  • Vous désirez plus de détails sur ce fameux moteur-roue ? ...
    Cliquez ici pour visionner une vidéo (sur YouTube) à son propos.   Sans être nécessairement d'accord avec tout ce qui s'y dit, ce vidéo résume malgré tout assez bien les différentes facettes du problème, ainsi que du scandale.
     

  • Pourquoi pas ? (Extrait d'une émission Cinq sur Cinq à la télévision de Radio-Canada et portant sur la faisabilité de construire au Québec une automobile électrique).
    Nous avons la technologie et le know how pour le faire; nous avons le moteur-roue; nous produisons déjà beaucoup d'aluminium; alors pourquoi ne pas construire une auto électrique avec tout cela ?  Ce qui manque le plus est la volonté politique de le faire, conclut-on à la fin de ce reportage.
     

  • Hydro Québec aurait-elle subi des pressions particulières dans ce dossier ?
    Vous pouvez visionner ici un autre reportage produit par Radio-Canada qui n'exclut pas la possibilité qu'Hydro Québec se soit faire dire d'oublier cela.  Magouilles, incuries ...  Peut-être il y a-t-il eu un peu de tout, déclare un des spécialistes interviewés.
     

  • Dès 2004, cela sentait le roussi (extrait audio d'une entrevue effectué par Radio-Canada avec un dirigeant de la multinationale Dassault).

    La fin d'un rêve, ici même au Québec ? (dépêche du 21 septembre 2006).
    Après avoir dépensé des millions de $ vers le développement d'un nouvelle auto électrique "made in Quebec", Hydro Quebec met finalement la clef dans le projet et officialise une entente déjà en gestation depuis des années avec la multinationale française Dassault pour construire  ... en Chine une voiture avec le know-how québécois, sans même utilisé le fameux moteur-roue.  Au total, les retombées pour le Québec seront un gros zéro.  Cette nouvelle survient, 10 ans après une autre décision très controversée, soit celle de mettre un terme au projet de moteur roue québécois.  Mais est-ce bien la fin du rêve ?

  • L'usine Avestor, co-propriété d'Hydro Québec, ferme finalement ses portes en pleine nuit (dépêche du 31 octobre 2006).
    L'usine d'Avestor, à Boucherville, celle-là même qui devait fournir ces fameuses batteries soi-disant extraordinaires, a fermé ses portes mardi matin.
     

  • Y aurait-il eu malversation chez Avestor ? (dépêche du 31 octobre 2006)
    À la demande d'Hydro Québec, la Sûreté du Québec enquête toujours sur les agissements d'anciens dirigeants d'Avestor congédiés en 2004.
     

  • Autopsie d'une première mise à mort chez nos voisins du Sud
    Peu de gens au Québec le savent.  Mais en
    1996, GM met sur le marché californien une nouvelle voiture, complètement électrique, pouvant aller jusqu'à 200 Kms à l'heure, et ayant un grand rayon d'action.  Aujourd'hui, il ne reste plus un seul modèle de cette voiture révolutionnaire car elles ont toutes été envoyées à la casse par ... GM et les brevets revendus à Texaco et à Chevron.  Voici un autre documentaire coup de poing qui retrace les grandes étapes de cette mise à mort et pointe le doigt vers ceux qui en serait les grands responsables.  Tout cela nous amène en même temps à réfléchir sur sur ce qui s'est passé ici même, dans ce dossier.
     

  • L'histoire du moteur roue ou l'histoire d'une autre incurie chez Hydro Québec (extrait audio)
    Le moteur roue: mythe ou   projet réalisable ? L'émission Maisonneuve à l'écoute de la radio de Radio-Canada s'est penchée sur la question, regardé comment Hydro Québec a géré jusqu'ici le dossier. Ce qui en ressort est également troublant.  Rappelons les faits.
    En 1994, l’ingénieur et physicien Pierre Couture, de TM4 (une filiale d’Hydro Québec) présentait un modèle prometteur de moteur roue. Les prototypes étaient à l’essai et tout indiquait que le moteur roue allait surpasser indéniablement le moteur traditionnel.  Deux ans plus tard, la direction d’Hydro Québec mettait fin à l’ambitieux projet de Pierre Couture. Si on ne trouve pas de moteur roue au Canada, son invention a inspiré d’autres chercheurs ailleurs dans le monde. Des voitures avec moteur roue sont sur le marché depuis peu, notamment en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. - 21 sept. 2006.

  • Une idée qui aurait pu servir à relancer notre économie
    Lisez cette lettre aux lecteurs publiée l'automne dernier dans le journal Le Devoir, le 6 septembre 2006.