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Malalai Loya est une députée du parlement afghan qui s'était déjà fait connaître chez nous, en 2006, alors qu'elle était venue ici dénoncer l'intervention militaire de pays comme le Canada en Afghanistan.  Tout récemment encore, elle défrayait à nouveau les manchettes des médias alternatifs après avoir été expulsé du parlement afghan, des suites de nouvelles déclarations de sa part, portant cette fois sur le rôle de ses pairs.

Ce qu'on lui reproche est d'avoir comparé le parlement afghan à un zoo et à une étable en affirmant du même coup que les zoos et les étables étaient quand même plus utiles que ce parlement.

"Un étable ou un zoo c'est mieux, au moins là vous avez un âne qui transporte une charge ou une vache qui procure du lait. Ce parlement est pire qu’un étable ou un zoo", aurait-elle déclarée sur les ondes de la télévision, selon ses détracteurs.

Selon les informations disponibles, la procédure d'expulsion seraient valide jusqu'à la fin du mandat de madame Loya, soit jusqu'en 2009.

En 2006, alors qu'elle était l'invitée du NPD à l'occasion du congrès de ce dernier, qui se tenait alors dans la ville de Québec, madame Loya avait affirmé que le gouvernement américain avait effectivement renversé le régime des Talibans, avec son esprit médiéval et ses maîtres d’Al Quaeda, mais, qu'ils avaient aussi permis que l’Alliance du Nord accède à nouveau au pouvoir. "Ce groupe", avait-elle alors dit, "ressemble aux Talibans sur le plan des croyances, et ils sont aussi brutaux et anti-démocratiques que les Talibans. Parfois encore pires. (…) "Lorsque le pays tout entier vit à l’ombre de l’arme à feu et des seigneurs de guerre, comment ses femmes peuvent-elles jouir des libertés les plus fondamentales ? Contrairement à la propagande diffusée par certains médias dans l’Ouest, les hommes et les femmes en Afghanistan n’ont pas été “libérés" du tout."

Madame Loya a 29 ans. Selon l'organisation internationale Human Rights Watch, madame Joya aurait déjà fait l'objet d'au moins quatre tentatives d'assassinats dans son pays.  Dès 2003, elle n'avait pas hésité à accuser les dirigeants politiques chargés de la rédaction d'une nouvelle constitution pour l'Afghanistan d'être eux-mêmes des criminels de guerre. Des forces des Nations unies avaient alors dû la protéger physiquement contre les assauts de parlementaires.  Elle s'est également plus d'une fois portée à la défense des organismes des droits des femmes en Afghanistan.

Source : CMAQ.
 

 



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