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Il
l'avait promis. C'est fait. Après des semaines d'attentes et de
tentatives infructueuses, le président déchu, Manuel Zelaya, a finalement
réussi à rentrer (clandestinement) dans son pays et à rejoindre la capitale
Tegucigalpa. Après avoir passé par les locaux des Nations Unies, ils
s'est finalement réfugié à l'ambassade du Brésil.
Dès l'annonce de sa présence là, des milliers d'Honduriens se sont alors rués vers cette ambassade, question de l'acclamer, mais aussi de le protéger. L'armée a en même temps envoyé des centaines de soldats pour encercler cette ambassade. Manuel Zelaya réclame de son côté son retour à la tête du pays, en tant que seul président légitime. La tension monte et les Àsuivre.
« Les forces armées doivent tourner leurs fusils contre les ennemis du peuple, pas contre le peuple », a-t-il dit aux journalistes, ajoutant qu'il était là « pour rechercher le dialogue, pour régler le problème ».
Le retour inattendu du président déchu survient alors qu'il devait, d'ici quelques jours, prendre la parole devant l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
« Pour arriver jusqu'ici, dans ma capitale, pour être avec les miens, avec le peuple que j'aime tant et que je n'ai jamais abandonné, il a fallu un effort international extraordinaire », a indiqué M. Zelaya aux médias, parlant d'un « très long » voyage d'environ 15 heures.
« Il a fallu effectuer plusieurs déplacements dans divers pays, changer de moyens de transport, élaborer des plans pour éviter les contrôles militaires, les cordons de police et les autres systèmes de contrôle en vigueur », a-t-il raconté, sans toutefois donner de détails.
Tout cela survient alors que des élections sont supposés avoir lieu sous peu; ces élections, déclenchées par la junte militaire, au pouvoir depuis que Manuel Zelaya fut déchu suite à un coup d'État, sont cependant condamnés par la quasi totalité des pays dans le monde.
Autres liens :
Hugo Llorens,
l’ambassadeur des États-Unis au Honduras, a admis avoir participé à des réunions où auraient
été discutés les plans de putsch avant le rapt du président Zelaya (dépêche en provenance du journal cubain Granmaet par la suite repris
sur le site Internet de l'aut' journal)
Différents milieux, tous reliés au Parti Républicain
aux États-Unis, seraient également reliés à ce qui vient de se passer au
Honduras et continuerait encore à avoir pas mal
d'influence au
sein du gouvernement américain (analyse publiée sur le
site du journal People's Weekly World, publié par le Parti communiste
américain (CPUSA)
Deux autres militants de gauche sont assassinés au Honduras; cela se passait samedi le 11 juillet (dépêche en provenance du journal communiste français l'Humanité)