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Zelaya réussit son pari et est maintenant dans la
capitale hondurienne
Il
l'avait promis. C'est fait. Après des semaines d'attentes et
de tentatives infructueuses, le président déchu, Manuel Zelaya, a
finalement réussi à rentrer (clandestinement) dans son pays et à rejoindre
la capitale Tegucigalpa. Après avoir passé par les locaux des
Nations Unies, ils s'est finalement réfugié à l'ambassade du Brésil.
Dès l'annonce de sa présence là, des milliers d'Honduriens se sont alors
rués vers cette ambassade, question de l'acclamer, mais aussi de le
protéger. L'armée a en même temps envoyé des centaines de soldats
pour encercler cette ambassade. La tension monte et les enjeux
aussi. À suivre. Ajouté le 22 sept. 2009.
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Des commandos israéliens
travailleraient côté à côté avec l'armée du Honduras
Tel
est ce qui se dégage du entrevue récente faite avec le
président du Comité des droits humains du Honduras (CODEH),
René Andrés Pavón, et qui est disponible
sur le site Internet Tlaxcala (Le réseau des traducteurs
pour la diversité linguistique). L'entrevue fut
réalisé à Tegucigalpa, la capitale du Honduras le 2 août
dernier. Selon René René Andrés Pavón, il n’y
aurait là rien d’étonnant. Les principaux professeurs, en
terrorisme d'État, proviendraient selon lui de l'État
israélien pour enseigner la mort, le renseignement, la
terreur et comment soutenir un État contre une population
qui combat pour ses droits constitutionnels ou ses
revendications. De tels commandos, en provenance
d'Israël, auraient également été vu en Colombie.
Entre temps, et toujours selon monsieur Pavón,
plus de 2.200 personnes ont été arbitrairement
arrêtées et privées de leur liberté
depuis le coup d'état.
Lien ajouté le 16 août 2009.
Autres hyperliens à consulter :
r
Des étudiants étrangers sont pris à
partis par l'armée;
ils
voulaient porter assistance à des manifestants blessés.
r
Énorme manifestation dans les rues
de Tegucigalpa; cela
se passait le
12 août; le mouvement contre la junte
militaire n'est pas prêt
de s'essouffler.
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Derniers développements dans
la lutte pour faire rétablir la démocratie au
Honduras
Devant
l'échec des négociations à San José pour obtenir
le retour du président déchu Manuel Zelaya,
l'attention se tourne à nouveau vers les efforts,
à l'intérieur du Honduras, pour faire obstacle à
la nouvelle junte militaire. Dès jeudi
dernier, le Honduras était à nouveau affecté par
une grève générale lancée par les
syndicats. Entre temps, et tout au long de
la fin de semaine, le président Zelaya s'est
présenté au moins deux fois à la frontière entre
le Nicaragua voisin et son pays, sans pouvoir
cependant être capable y entrer et pouvoir y
rester. Du côté de la large alliance
existant à l'intérieur du Honduras pour exiger le
retour de leur président, le discours se
radicalise en même temps, et de manière assez
nette. Plus question, dit-on désormais, de
même concevoir que le retour de Zelaya puisse se
monnayer en échange d'un abandon de la demande des
militaires de la Junte pour annuler le projet de
référendum pour changer la constitution, tel que
cela était prévu, avant que le coup d'État n'ait
lieu. Ajouté le 27 juillet 2009.
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Des milliers de manifestants envahissent à nouveau les
rues de Tegucigalpa
Des milliers de manifestants pro-Zelaya
ont une fois de plus envahi les principaux axes de la capitale du Honduras.
Cela se passait samedi, le 18 juillet. Selon une dépêche en provenance
de nos confrères français du journal l'Humanité, la fille du chef de
l’État renversé, Hortenzia Zelaya, se serait alors adressée à la
foule présente pour appeler les gens à ne pas se démobiliser et à plutôt
accentuer les pressions face à la junte. "Tout comme nous avons gagné en
novembre 2005 (date de l’élection de Manuel Zelaya) nous regagnerons (…)
parce que ce peuple s’est uni. " Tandis que les négociateurs, des deux
parties, se réunissaient à San José, au Costa Rica voisin, autour des sept
propositions, parmi lesquelles figure le renoncement à la quatrième urne
devant aboutir à la mise en place d'une assemblée constituante, Hortenzia
Zelaya, elle, a tenu à défendre le bien-fondé de cette démarche.
Ajouté le 20 juillet 2009.
Autres hyperliens à consulter :
r
Hugo Llorens,
l’ambassadeur des États-Unis au Honduras,
a admis avoir participé à des réunions où auraient
été discutés
les plans de putsch avant le rapt du président Zelaya
(dépêche en provenance du journal cubain Granma et par
la suite repris
sur le site Internet de l'aut' journal). Tout
cela
semble indiquer que l'administration Obama, dans le
meilleur des cas, n'aurait toujours qu'un contrôle bien limité
sur l'ensemble de l'appareil d'État américain.
r
Différents milieux, tous reliés au Parti Républicain
aux
États-Unis, seraient également reliés à ce qui vient de se
passer au
Honduras et continuerait encore à avoir pas mal
d'influence au sein du gouvernement américain (analyse
publiée sur le
site du journal People's Weekly World, publié par
le Parti communiste
américain (CPUSA).
r
Deux militants de gauche sont assassinés au Honduras;
cela
se passait samedi le 11 juillet (dépêche en provenance du
journal
communiste français l'Humanité).
Un
beau geste de solidarité ...
Dans un autre d'idées, mais toujours à propos de ce qui se passe
présentement au Honduras, on apprenait d'autre part le fait que la
Fédération internationale des ouvriers du transport (débardeurs) avait
demandé, dès le vendredi le 17 juillet, à l'ensemble de ses 4,5 millions
d'adhérents, à travers le monde, de boycotter désormais les bateaux
battant pavillon du Honduras, de manière à contribuer eux aussi, et
à leur manière, à l'accentuation des pressions visant à ramener la
démocratie au Honduras.
Cliquez
également ici pour écouter un enregistrement audio d'un
dirigeant du Syndicat des Métallos aux États-Unis,
qui revient d'un récent voyage là-bas, raconte ce qu'il a vu là-bas et
pourquoi il est important pour les syndicats de se mobiliser pour
dénoncer ce coup d'État au Honduras
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