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Des milliers de manifestants pro-Zelaya ont une fois de plus envahi les principaux axes de la capitale du Honduras.  Cela se passait samedi, le 18 juillet.  Selon une dépêche en provenance de nos confrères français du journal l'Humanité, la fille du chef de l’État renversé, Hortenzia Zelaya, se serait alors adressée à la foule présente pour appeler les gens à ne pas se démobiliser et à plutôt accentuer les pressions face à la junte. "Tout comme nous avons gagné en novembre 2005 (date de l’élection de Manuel Zelaya) nous regagnerons (…) parce que ce peuple s’est uni. "

Tandis que les négociateurs, des deux parties, se réunissaient à San José, au Costa Rica voisin, autour des sept propositions, parmi lesquelles figure le renoncement à la quatrième urne devant aboutir à la mise en place d'une assemblée constituante, Hortenzia Zelaya, elle, aurait tenu de son côté à défendre le bien-fondé de cette démarche.

Dans un plaidoyer rappelant les principales mesures de la politique son père, soit la gratuité de l’école primaire, les allocations pour les agriculteurs, les personnes âgées, l’accès au combustible à prix réel, entre autres, la fille du président a été catégorique. " Il ne suffit pas de travailler pour le peuple, il faut gouverner avec le peuple" , a-t-elle tranché. "C’est pour cela que nous défendons l’enquête d’opinion publique, la quatrième urne, l’assemblée nationale constituante." Un point non négociable pour les leaders du mouvement de la résistance hondurienne, au même titre que le retour de Zelaya.

Dans un autre d'idées, mais toujours à propos de ce qui se passe présentement au Honduras, on apprenait d'autre part le fait que la Fédération internationale des ouvriers du transport (débardeurs) avait demandé, dès le vendredi le 17 juillet, à l'ensemble de ses 4,5 millions d'adhérents, de boycotter désormais les bateaux battant pavillon du Honduras, de manière à contribuer eux aussi, et à leur manière, à l'accentuation des pressions visant à ramener la démocratie au Honduras.

Entre temps, et au moins pour le moment, il semble que les négociations soient à nouveau au point mort à San José.