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Devant l'échec des négociations à San José pour obtenir le retour du président déchu Manuel Zelaya, l'attention se tourne à nouveau vers les efforts, à l'intérieur du Honduras, pour faire obstacle à la nouvelle junte militaire.

Le président Zelaya ouvre sa chemise pour montrer qu'Il n'a pas de veste pare-balles alors qu'il se présente à la frontière du Honduras ...Dès jeudi dernier, le Honduras était à nouveau affecté par une grève générale lancée par les syndicats.  Entre temps, et tout au long de la fin de semaine, le président Zelaya s'est présenté au moins deux fois à la frontière entre le Nicaragua voisin et son pays, sans pouvoir cependant être capable d'y entrer et pouvoir y rester.

Le même jour, des milliers de partisans de Zelaya étaient aussi descendues une fois de plus dans les rues de la capitale, Tegucigalpa.  Plusieurs axes routiers avaient également été bloqués dans le nord du pays. La patience a des limites », avait alors déclaré à La Prensa, Juan Barahona, président de la Fédération unitaire des travailleurs du Honduras.

Du côté de la large alliance existant à l'intérieur du Honduras pour exiger le retour de leur président, le discours se radicalise en même temps, et de manière assez nette.  Plus question, dit-on désormais, de même concevoir que le retour de Zelaya puisse se monnayer en échange d'un abandon de la demande des militaires de la Junte pour annuler le projet de référendum pour changer la constitution, tel que cela était prévu, avant que le coup d'État n'ait lieu.

Un autre militant pro-Zelaya était retoruvé mort dimanche le 27 juillet...Dimanche le 27 juillet, on apprenait d'autre part, qu'un autre militant pro-Zelaya avait été assassiné.  Son corps fut retrouvé près d'une plantation de café. Il portait des traces de coups.

Selon des amis, le jeune homme, venu de Tegucigalpa, avait été arrêté alors qu'il manifestait avec des centaines d'autres partisans de M. Zelaya venus l'attendre à El Paraiso, à 10 km de la frontière, où ils étaient bloqués par la police et l'armée.  La police a reconnu avoir arrêté le jeune homme, mais nie toujours l'avoir tué.  Deux autres militants pro-Zelaya avaient aussi été assassinés le 11 juillet dernier.


Basé sur des reportages publiés sur le site de Radio-Canada ainsi que du journal communiste français, l'Humanité.

 

 


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