De ces 49 syndicalistes, 16 étaient dirigeants syndicaux, et quatre des femmes.  Il s'agit d'une augmentation de 25% par rapport à 2007.   La Colombie demeure donc le pays dans le monde, et de loin, qui demeure le plus dangereux pour les syndicalistes.  Ces chiffres proviennent de la Confédération syndicale internationale (CSI).

Des syndicalistes ont également été assassinés, entre autres, au Guatemala (9), au Honduras (3) et au Venezuela (4). En Asie, au moins six assassinats ont été rapportés (Népal et Philippines), ainsi que trois en Afrique (Nigéria, Tunisie et Zimbabwe) et un au Moyen-Orient (Irak).

Il est intéressant de noter que le continent sud-américain est tout à la fois la région où les forces de gauche font le plus de progrès depuis quelques temps et, en même temps la partie du monde où il continue encore d'y avoir plus d'assassinats politiques que n'importe où ailleurs.  Cela témoigne de la très grande polarisation politique pouvant toujours exister là-bas.

Dans différents pays de toutes les régions, les syndicats continuent d'autre part d’être interdits, ou leur établissement restreint. La Chine fait toujours et malheureusement partie de ce groupe puisque les syndicats indépendants continuent toujours d'y être interdits. Ceux qui tentent d’organiser des groupes de travailleurs ou des protestations peuvent être arrêtés et condamnés à des peines d’emprisonnement.

LA CSI note en même temps que plusieurs modifications législatives entrées en vigueur en 2008 en Chine devraient favoriser davantage la négociation collective, notamment sur les salaires.

Sujets reliés et adresses utiles :

• Cliquez ici pour consulter les détails du rapport émis par la Confédération syndicale internationale à propos de ces assassinats
   

• Les syndicats québécois dénoncent à leur tour et d'une seule voix le fait que les Conservateurs pourraient encore tenter de ramener plus tard leur projet de libre échange avec la Colombie