Libérez Liliany Obando !
Les arrestations arbitraires se multiplient en Colombie.  Il s'agit d'un geste clair de la part du gouvernement en place du président Uribe pour essayer de déstabiliser l'opposition dans ce pays, laquelle gagne en influence.  Cliquez ici pour obtenir plus d'informations à ce sujet; il y est notamment mention de Liliany Obando, une femme syndicaliste, très impliquée dans le mouvement paysan.  Ce texte n'est malheureusement disponible qu'en anglais.  Ajouté le 15 octobre 2008.    

Fidel Castro donne son opinion sur la récente libération d'Ingrid Betancourt
Dans ce texte, vous trouverez également des éléments d'informations très intéressants à propos des FARC, le contexte dans lequel ce mouvement fut créé, leur objectifs, etc. Ce document est daté du 5 juillet 2008 et fut ajouté sur ce site le 16 juillet.

Au lendemain de la libération d'Ingrid Betancourt
La voie de la négociation reste "la meilleure avenue", de dire un des dirigeants du Parti communiste colombien
Le journal communiste français, L'humanité, a interviewé Carlos Lozano au lendemain de la libération d'Ingrid Betancourt, de manière à connaître son point de vue sur ce qui risque d'arriver et comment il voit la suite des choses en Colombie.  D'autant que plus le temps passe, et plus les questions s'accumulent face à ce qui s'est réellement passé lors de cette libération.
Carlos Lozano est membre du Parti communiste colombien et est également le directeur du journal Voz, publiée dans la capitale de ce pays.   Membre de la commission des « sages », lors du processus de dialogue de paix, engagée, à la fin des années 90, entre le gouvernement et la guérilla des FARC, mais qui ne mena finalement nulle part, Carlos Lozano est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes du conflit colombien.  Selon lui, il serait illusoire de penser que les FARC soient finies; une solution négociée pour mettre un terme à une guerre civile qui a déjà suffisamment duré, demeure aujourd'hui, pour lui, la meilleure solution à préconiser.  Cela demeure en même temps tout à fait plausible.  Ajouté le 7 juillet 2008.

Autre hyperlien à consulter :
La vérité derrière la libération d'Ingrid Betancourt serait différente de ce qu'on nous en ont dit la plupart des médias, affirme la télévision suisse romande (RSR); il semble d'autre part que la guérilla était sur le point de libérer ces otages, quand l'armée colombienne est intervenue. S'agissait-il donc essentiellement de savoir qui, des FARC ou du gouvernement, pouvait profiter du capital politique d'une telle libération ? ...  À vous de juger.  Quoiqu'il en soit, les faits soulignés, dans ce document, méritent qu'on s'y attarde.

Chavez appelle les FARC à déposer les armes; un de nos camarades réagit
L'appel du président du Venezuela, pour que les FARC colombiens déposent les armes, a eu l'effet d'une bombe sur la scène internationale.  Contrairement à ce que bien des médias ont laissé entendre, une telle position de la part d'Hugo Chavez n'est pas à proprement parlé nouvelle de sa part.  Elle découle, entre autres choses, du nouveau rapport de force qui est en train, depuis déjà un certain temps, de s'imposer à travers l'Amérique Latine, à l'avantage des forces de gauche; elle découle également de la multiplication des menaces, en provenance des États-Unis, contre des pays comme le Venezuela; les États-Unis utilisent de plus en plus l'excuse de la guerre civile, qui sévit toujours en Colombie, pour justifier une éventuelle intervention militaire dans cette partie du monde.
Entre temps, à l'intérieur même de la Colombie, de nombreuses forces de gauche, dont le Parti communiste, ont déjà commencé à se coaliser pour réinvestir la scène électorale.  Leur but: faire basculer la Colombie à son tour vers la gauche.  Le gouvernement colombien est actuellement un des derniers appuis solides des États-Unis dans cette partie du monde.  Sylvain Guillemette, qui est membre du Comité exécutif central du PCQ, écrivait il y a quelques jours, dans les pages du blog Reactionism Watch, un article donnant son point de vue sur tous ces événements.  Un autre texte à lire pour mieux comprendre la situation.  Ajouté le 16 juin 2008.

"La justice finira bien  par triompher" -- le commandant des FARC-EP, Raul Reyes, récemment assassiné.
"... Nous croyons que, plus tôt que tard, les choses s’appelleront bien en retour par leur nom. Ce dénigrant et absurde objectif du « terrorisme », dont nous accuse aujourd’hui la Maison Blanche et le gouvernement de Uribe, sera renversé".  Ainsi s'exprimait, il y a quelques mois à peine, le commandant des FARC-EP, Raul Reyes, dans une lettre ouverte envoyée au reste du monde, à partir du fonds des montagnes de Colombie.  Depuis la publication de cette lettre, Raul Reyes avait été chargée par son organisation de négocier la libération des fameux otages.  C'est d'ailleurs pourquoi il était en Équateur, au moment où il fut assassiné en pleine nuit.  Depuis sa mort, sa lettre prend encore plus d'importance. Un document à lire. Ajouté le 6 mars 2008.

"Un acte de banditisme" -- la Colombie est entre temps de plus en plus isolée
L'intervention militaire colombienne, survenue le samedi le 1er mars sur le territoire équatorien pour tuer un des principaux dirigeants des FARC-EP, en même temps qu'un un de ceux qui jouaient un rôle important dans les négociations pour obtenir la libération des fameux otages détenus par ceux-ci, s'est produite alors que ces négociations étaient sur le point de se conclure.  Selon certaines informations, l'attaque se serait produite en pleine nuit, alors que les membres des FARC-EP dormaient.  Le président du Venezuela, Hugo Chavez,  n'a pas mâché ses mots pour dénoncer le geste du gouvernement de Colombie, tandis que la plupart des autres gouvernement, à travers l'Amérique Latine, faisaient valoir, pour leur part, leur nette désapprobation face à l'attitude de leur vis à vis colombien. Ajouté le 6 mars 2008.

Qui est vraiment Alvaro Uribe, l'actuel président du Colombie ?
Son ascension politique, jusqu'à la présidence du pays, parle d'elle-même. Ajouté le 6 mars 2008.

Pour consulter un site Internet possédant de multiples photos de combattants des FARC-EP, prise dans les forêts et les montagnes de Colombie.

"Il faut trouver une solution au conflit interne colombien" -- le secrétaire général du  Parti communiste de Colombie.
Entrevue effectuée par le journal communiste français en janvier 2008.

L'unité des forces de gauche en Colombie vient à bout de la droite à l'occasion des élections dans la capitale du pays (extrait du journal communiste américain,  People's  Weekly World; en anglais seulement); le secrétaire général du Parti communiste colombien se fait élire comme l'un des nouveaux conseillers municipaux, dans la capitale, et obtient le 2e meilleur score.  Ajouté le 15 nov. 2007.