À écouter les  reportages de la fin de semaine sur le congrès des Jeunes de l'ADQ, ainsi que du débat qui y eut lieu entre les différents prétendants au poste de futur chef de cette formation politique, j'ai eu  une idée : pourquoi ne pas suggérer à ce parti, tant qu'à y être, de se saborder eux-mêmes.  Eux qui sont si bons à suggérer qu'on abolisse les commissions scolaires, et maintenant les CEGEP, eux qui veulent aussi tripler les frais de scolarités au niveau universitaire, et monter à peu près tous les coûts reliés à différents services publics, on pourrait tout simplement leur dire qu'ils se fassent aussi hara-kiri".

Sur une note plus sérieuse, il est douteux que l'ADQ disparaisse complètement. Que l'on aime cela ou non, ce parti représente sur l'échiquier politique une frange non négligeable de l'électorat qui n'est pas prêt de changer d'opinion.

La meilleure chose qu'on puisse faire dans les circonstances, pour faire face à ce courant politique, particulièrement de droite, c'est de continuer à consolider à gauche l'alternative que représente Québec solidaire.

Plus Québec solidaire sera fort et influente au sein de l'électorat, et plus nous serons à même de combattre le genre d'idées véhiculées par l'ADQ.  Moins elle le sera, et moins nous serons capables d'y faire face.

Chose certaine, ce n'est pas avec le PQ, toujours prêts à flirter avec les idées de droite, que nous y arriverons.  On n'a qu'à voir ce qui transpira du dernier caucus du PQ, lequel devait servir à préparer la rentrée parlementaire prochaine,  pour s'en convaincre.  Les voilà encore en train de dire qu'ils sont toujours prêts à revoir la manière avec laquelle nos services publics sont offerts.  De là à conclure qu'ils pourraient eux aussi, et à leur tour, accepter qu'on mine encore plus l'accessibilité à nos programmes sociaux, il n'y a qu'un pas qui ne serait pas nécessairement si difficile à franchir...

Quant aux libéraux, n'en parlons même pas.